
Les chiffres ne sont qu’un autre langage pour exprimer la foi. Lorsque l’Arabie saoudite dépense 15 millions de riyals par mois rien que pour la consommation d’électricité de la Grande Mosquée de La Mecque, c’est pour le confort des millions de cœurs qui se réfugient dans la Maison sacrée de Dieu. Ici… là où se rencontrent technologie et esprits dévoués à cette noble mission.
Ici, dans la Grande Mosquée sacrée de La Mecque…
Derrière chaque lampe qui éclaire les galeries du sanctuaire, chaque climatiseur, chaque haut-parleur qui diffuse les versets du Coran, se cache une histoire de foi. Des données officielles révèlent que la Grande Mosquée consomme quotidiennement une énergie colossale atteignant 100 mégavoltampères. Mais l’essentiel, c’est la façon dont ces chiffres se traduisent en un devoir sacré.
8 000 haut-parleurs transmettent les voix et touchent les émotions.
120 000 lampes illuminent le chemin vers la Kaaba.
Un système de refroidissement géant de 155 000 tonnes.
Des écrans multilingues et des traducteurs qui parlent aux cœurs avant les mots.
Ces détails publiés ont inspiré les internautes, certains décrivant l’Arabie saoudite comme « la Mère des Deux Saintes Mosquées », tandis que des observateurs estiment que le Royaume offre au monde une leçon sur l’utilisation de la technologie au service de l’humanité et du confort des pèlerins de toutes origines.
L’Arabie saoudite ne construit pas des chiffres, elle cultive la confiance.
La Grande Mosquée, peu importe son affluence, reste vaste grâce à la volonté de l’État et de la direction saoudienne.
Derrière les chiffres… une responsabilité méconnue.
Malheureusement, certains pensent que les revenus du Hajj et de la Omra ne sont qu’un fonds de dons, ignorant l’ampleur écrasante de la responsabilité que porte le Royaume pour servir les Deux Saintes Mosquées et les pèlerins. Les dépenses liées à l’électricité, à la maintenance, à la sécurité et aux services quotidiens ne sont qu’une goutte d’eau dans un océan de coûts assumés par l’État. Ces dépenses ne se limitent pas aux gigantesques projets d’expansion – comme la troisième extension qui a émerveillé le monde – mais englobent chaque détail garantissant le confort des pèlerins et des visiteurs.
L’Arabie saoudite n’exhibe pas ses efforts, elle agit en silence avec une foi profonde : servir les Lieux Saints est un honneur et une mission, non une source de profit.
La direction du Royaume trace une réalité honorable avec sincérité. Chaque riyal dépensé s’inscrit au cœur de cette mission noble, un investissement dans le bien-être de l’être humain, avant même les pierres. Et il est remarquable que les jours à venir dévoileront des projets encore plus vastes et plus avancés, car pour le Royaume, servir les pèlerins est une mission continue, non une faveur passagère.
Bassam Aoudeh – Affaires arabes
Traduction : Maha Amraoui